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Outils mathématiques

Langage des ensembles

∩ : intersection

∪ : union

⊂ : inclus

∈ : appartient

∅ : ensemble vide

E : Ensemble

A ⊂ E : A est un sous ensemble de E

a ∈ A : a est un élément de A

A ∩ B : éléments communs à A et à B

A ∪ B : éléments de A ou de B

A ∩ B = ∅ : A et B sont disjoints (ou incompatibles)

A ⊂ E

a ∈ A

A ∩ B : zone noire

A ∪ B : zone grise

Logique

Axiomes : Groupe de proposition déclarées vraies et non contradictoires

La logique mathématique propose des outils pour construire de nouvelles propositions et leur attribuer une valeur de vérité (vrai ou faux)

exemple :

  • "12 est un multiple de 3" est vraie, car 12 = 3k avec k ∈ N

  • "deux droites de l'espace sont sécantes ou parallèles" est fausse, car elles peuvent être coplanaires

Négation : On note ¬p

exemple :

p : "12 est un multiple de 3"

¬p : "12 n'est pas un multiple de 3"

Si p est vraie, alors ¬p est fausse.

Implication : On note ⤇

exemple :

Si ABC rectangle en A, alors AB² + AC² = BC²

La réciproque est : si AB² + AC² = BC², alors ABC est rectangle en A (q ⤇ p)

La contraposée est : Si AB² + AC² ≠ BC², alors ABC n'est pas rectangle en A (¬q ⤇ ¬p)

Si la proposition est vraie : La contraposée est toujours vraie mais la réciproque peut être fausse

Négation :

¬(p et q) = (¬p ou ¬q)

¬ (p ou q) = (¬p et ¬q)

exemple :

"Raphaël veut une voiture ou une moto"

"Raphaël ne veut pas de voiture ni de moto"

Équivalence : On note ⤄

p est vraies si q est vraie : p ⤄ q

exemple :

ABC est un triangle rectangle en A ⤄ AB² + AC² = BC²

Quantificateurs :

∀ : pour tout.. (quantificateur universel)

∃ : il existe au moins.. (quantificateur existentiel)

∃! : il existe un unique élément

/ : tel que..

exemple :

∃x∈R / x²+3x-4 = 0

car x = 1

Négation :

p : "∃x∈R / x²+3x-4 = 0"

¬p : "∀x∈R, x²+3x-4 ≠ 0"

q : ""∀x∈R, x² ≠ -1"

¬q : ∃x∈R / x² = -1"

Remarque : L'ordre des quantificateurs est important. "x∈R, h∈R ; │f(x+h) - f(x)│ < a" n'est pas équivalent à : "x∈R, h∈R ; │f(x+h) - f(x)│ < a"

dans la première, h peut dépendre de a ; dans la seconde non

Les différents raisonnements

Par condition nécessaire

C'est l'implication : si p est vraie, alors q est vraie

exemple :

Si a = b, alors a² = b²

Mais la réciproque est fausse : si a² = b², alors a = b ou a = -b

Si a est pair, alors a² est pair

Si a est pair, alors a = 2n donc a² = 4n² = 2(2n²) : a² est pair

Et la réciproque ? Si a² est pair, a est-il pair ?

Dans N, un carré ne peut avoir que des exposants pairs

Donc réciproque vraie.

Par condition suffisante

exemple

Si x < 0, alors 1/x < 1

pour avoir 1/x < 1 il suffit d'avoir x < 0

mais ce n'est pas nécessaire, car on peut avoir x > 1 (si x compris entre 0 et 1 par exemple)

Par équivalence

La condition est nécessaire ET suffisante

exemple :

Pour quelles valeurs de x a-t-on 1/x < 1 ?

On résout l'équation :

1/x < 1

1/x - 1 < 0 pour x ≠ 0

(1 - x) / x < 0

on fait un tableau de signes x ∈ ] -∞ ; 0 [ ∪ ] 1 ; +∞[

donc 1/x < 1 ssi ∈ ] -∞ ; 0 [ ∪ ] 1 ; +∞[

Par contre exemple

Prouver qu'un proposition est fausse

Pour prouver qu'une proposition est fausse, on prend un nombre pour lequel la proposition ne marche pas

exemple :

∀n∈N, n²-n+41 est un nombre premier

Faux, car si n=41, on obtient 41²-41+41 = 41² = 1681 (ce n'est pas un nombre entier)

Nombre entier = Nombre uniquement divisible par 1 et par lui même (1, 3, 7, 11..)

Par l'absurde

exemple :

Démontrons que √2 est un nombre irrationnel

On suppose que √2 est un nombre rationnel, ce qui implique que : ∃a∈N* et b∈N* tels que √2 = a/b

avec a et b premiers entre eux

Nombres premiers entre eux = Fraction irréductible, pas de diviseur commun

Si √2 = a/b, alors 2 = a²/b² soit a² = 2b²

a² étant un nombre pair, on en déduit que a est pair.

a et b étant premiers entre eux, b est impair, d'où b² est impair

On note a = 2n et b = 2p+1

d'où a² = 4n² et b² = 4p²+1= (2p+1)²

L'égalité a² = 2b² entraine 4n² = 2 (2p+1)² soit 2n² = (2p+1)²

Donc (2p+1)² est un nombre pair : contradiction

Notre hypothèse de départ est donc fausse,

√2 est un nombre irrationnel

Par disjonction de cas

exemple :

Démontrer que ∀n∈N, n(n+1) est pair

1er cas : Si n est pair, ∃n∈N/n = 2p d'où n(n+1) = 2p(2p+1) = 2 [p(2p+1)] donc pair

2ème cas : Si n est impair, ∃n∈N/n = 2p+1 d'où n(n+1) = (2p+1)(2p+2) = 2 [(p+1)(2p+2)] donc pair

donc ∀n∈N, n(n+1) est pair

Par récurrence

Définition : principe (axiome) de récurrence

Schéma à connaître par coeur :

Démontrons par récurrence que ∀n∈N, Pn = ....

Initialisation :

Pour n=0 (ou n=1 selon l'énoncé) :

Calculer P0 (remplacer tous les n de la formule par 0)

Donc P0 vraie

Hérédité :

Supposons Pn vraie pour un n donné

Alors écrire Pn

Démontrons alors que Pn+1 vraie :

Calculs pour obtenir le résultat

Donc Pn+1 vraie, Pn héréditaire.

Soit ∀n∈N, Pn = ....

Équations et Inéquations

Racines évidentes

exemple

x²+2x-3 = 0 admet une racine évidente x' = 1

Dans l'expression ax²+bx+c = 0, si a+b+c = 0, alors x' = -1

x²-2x-3 = 0 admet une racine évidente x' = -1

x'x'' = -b / a

x' + x'' = c / a

Donc si x' = 1, alors x'' = c / a

Trouver deux nombres connaissant leur somme et leur produit

x+y = S

xy = P

y = S - x

xy = P

y = S - x

x(S-x) = P

y = S - x

x² - Sx - P = 0

Les nombres cherchés sont les solutions de l'équation x²-Sx - p = 0

exemple

Trouver deux nombres sachant que x+y = 7 et xy = 10

on résout x²-7x+10 = 0

x = 2

y = 5

Inéquations

Un trinôme est toujours du signe de a sauf entre les racines

Soit le trinôme x²+2x-3 > 0

On a x' = 1 et x'' = -3

S = ] -∞ ; -3 [ ∪ ] 1 ; +∞[

Intervalles

intervalle fermé: [a ; b]

intervalle ouvert: ]a ; b[

intervalle ouvert centré en 0: ]-a ; a[

intervalle ouvert centré en L: ]L-a ; L+a[

Valeur absolue

Rappels :

IxI = x si x > 0

IxI = 0 si x = 0

IxI = -x si x < 0

si a > 0

IxI = a ssi Ix-0I = a ssi d(x;0) = a

IxI = a ssi (x=a ou x=-a)

IxI < a ssi -a < x < a

IxI > a ssi x > a ou x < -a

exemples

I-2I = 2

I1-√3I = √3-1

Ix-2I = 5 ssi (x-2 = 5 ou x-2 = -5) ssi x = 7 ou x = -3

graphiquement en terme de distance : d(x;2) = 5

Ix-2I < 5 ssi -5 < x-2 < 5 ssi -3 < x < 7

(x-a) = d(x;a)

(x+a) = d(x;-a)


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