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Suites numériques

Définitions -

Une suite numérique réelle est une fonction de N (ou d'une partie de N) dans R

Exemple

Un = (3n + 2)(n + 5)

Un est définie par une fonction de n

Un est une suite arithmétique ssi il existe un réel r tel que ∀n∈N, Un+1 = Un + r (r est la raison)

Propriété :

∀n∈N,

Un = U0 + nr

Un = Uk + (n-k)r

Sn = [(premier terme + dernier terme) x nombre de termes] / 2

Vn est une suite géométrique ssi il existe un réel q tel que ∀n∈N, Vn+1 = q x Vn (q est la raison)

Propriété :

∀n∈N,

Vn = V0 x q^n

Vn = Vk x q^(n-k)

Sn = premier terme x [1 - q^(nombre de termes)] / 1 - q

Notion de limites -

Que devient Un quand n prend une très grande valeur ? Quand n tend vers +∞ ?

Étudier la limite d'une suite (Un) c'est examiner le comportement des termes Un lorsque n tend vers +∞

Exemple

Un = 1 / n → les termes s'accumulent près de 0

Un = n² → les termes sont de plus en plus grands

On dit que la suite (Un) converge vers un réel L lorsque n tend vers +∞ ssi tout intervalle ouvert contenant L contient tous les termes de la suite à partir d'un certain rang. On dit alors que la suite (Un) est convergente en L. On écrit lim Un = L

Dans ce cas, L est unique

On dit que la suite Un tend vers lorsque n tend vers +∞ ssi tout intervalle de la forme ] A ; +∞[ avec (A > 0) contient tous les termes Un à partir d'un certain rang. On dit alors que la suite est divergente ; on écrit lim Un = +∞

Quand une suite n'a pas de limites, on dit aussi qu'elle diverge

On dit que la suite Un tend vers -∞ lorsque n tend vers +∞ ssi tout intervalles la forme ] -∞ ; A [ (avec A < 0) contient tous les termes Un à partir d'un certain rang. On dit alors que la suite est divergente.

On écrit alors lim Un = -∞

Propriétés limites usuelles :

  • lim n = +∞

  • lim n² = +∞

  • lim √n = +∞

  • lim 1/n = 0

  • lim 1/n² = 0

  • lim 1/√n = 0

  • lim n^k = +∞

  • lim 1/n^k = 0

Opérations sur les limites -

La limite d'une somme c'est la somme des limites (sauf +∞-∞)

Un = n+3 et Vn = -n

Un + Vn = 3

Un = n+3 et Vn = -2n-3

Un + Vn = -n

Un = 2n+3 et Vn = -n-3

Un + Vn = n

La limite d'un produit c'est le produit des limites (sauf 0 x +∞)

Un = 1/n et Vn = n²

VnUn = n

Un = 1/n² et Vn = n

UnVn = 1/n

Un = 1/n² et Vn = 3n²

UnVn = 3

La limite d'un quotient c'est le quotient des limites (sauf 0/0 ou ∞/∞)

Un = n² et Vn = n

Un/Vn = n

Un = n et Vn = n²

Un/Vn = 1/n

Un = 2n² et Vn = n²

Un/Vn = 2

Limites et comparaison -

Théorème de comparaison :

Si, à partir d'un certain rang, Vn > Un et si lim Un = +∞, alors lim Vn = +∞

Si, à partir d'un certain rang, Vn < Un et si lim Un = -∞ alors lim Vn = -∞

Théorème des gendarmes :

Si, à partir d'un certain rang, Wn < Un < Vn et si lim Wn = L et lim Vn = L

Alors lim Un = L

Sens de variations -

Définitions :

  • Un est croissante ssi ∀n∈N, Un+1 - Un > 0

  • Un est décroissante ssi ∀n∈N, Un+1 - Un < 0

  • Un est constante ssi ∀n∈N, Un+1 - Un = 0

  • Un est monotone ssi son sens de variation ne change pas

Remarque :

Si Un = f(n), (Un) a le même sens de variation de f : on calculera f'

  • Si f' > 0, Un croissante

  • Si f' < 0, Un décroissante

Définitions :

Un est positive ssi ∀n∈N, Un ≥ 0

Remarque :

Un croissante ssi Un+1 / Un > 1

Un décroissante ssi Un+1 / Un < 1

Suites bornées -

(Un) est majorée ssi il existe un réel M tel que ∀n∈N, Un < M

(Un) est minorée ssi il existe un réel m tel que ∀n∈N, Un > m

(Un) est bornée ssi elle est majorée et minorée

Un = n² → ∀n∈N, Un > 0 : (Un) minorée

Un = 1/n → ∀n∈N, 0 < Un < 1 : (Un) bornée

Convergence des suites arithmétiques et géométriques -

Théorème : Soit U une suite arithmétique de premier terme U0 et de raison r.

U a pour limite :

  • +∞ si r > 0

  • -∞ si r < 0

car Un = U0 + nr

Théorème : Soit U une suite géométrique de premier terme U0 et de raison q

U a pour limite :

  • +∞ si q > 1 et U0 > 0

  • -∞ si q > 1 et U0 < 0

  • 0 si -1 < q < 1

  • pas de limite si q < -1

Démonstration :

U géométrique donc Un = U0 x q^n avec U0 > 0

q > 1 donc on peut écrire q = 1 + a avec a > 0 et on a q^n = (1+a)^n

On a donc démontré par récurrence que (1+a)^n > 1 + na (Inégalité de Bernoulli)

or la limite de 1 + na = +∞

Théorème de comparaison : lim Un = +∞

Exemple

  • (Un) est définie par Un = - 3 + 7n

Soit U0 = 7x0 - 3 = -3

Un est de la forme Un = U0 + rn, Un arithmétique

lim Un = lim 7n - 3 = +∞

  • On donne V0 = -3/2 pour n∈N

Vn+1 = 2/3(Vn) - 1

Wn = 2(Vn) + 6

Démontrer que Wn suite arithmétique, soit que Wn+1 = Wn x q

Wn+1 = 2(Vn+1) + 6 = 2 [2/3(Vn) - 1] + 6 = 4/3(Vn) + 4 = 2/3 [2 (Vn) + 6] = 2/3(Wn)

Wn arithmétique de raison q = 2/3 et de premier terme W0 = 3

Étudier la convergence de (Wn) et de (Vn)

On a Wn arithmétique d'où Wn = W0 x (2/3)^n = 3 x (2/3)^n

Or Wn = 2Vn + 6

Vn = (Wn - 6) / 2 = [3 x (2/3)^n - 6] / 2

lim Vn = -3

Convergence des suites monotones (toujours croissante, toujours décroissante, toujours constante)

Théorème : Soit U une suite croissante qui converge vers L, alors ∀n∈N, Un < L

Demonstration par l'absurde :

Supposons qu'il existe p tel que Up > L

U croissante, donc ∀n > p, Un > Up

L > L-1 et L < Up donc L ∈ ] L-1 ; Up [, comme U converge vers L, cet intervalle doit contenir tous les termes Un à partir d'un certain rang ; or on a ∀n > p, Un > Up, ce qui est absurde.

Donc ∀n∈N, Un < L

On a de même : Soit U une suite décroissante qui converge vers L, alors ∀n∈N, Un > L

Théorème :

Toute suite croissante non majorée tend vers +∞

Toute suite décroissante non minorée tend vers -∞


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